L’ancien ministre Oswald Homeky, récemment condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour complot contre l’autorité de l’État, se trouve désormais confronté à une nouvelle épreuve. Son parti politique, l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), a engagé une procédure disciplinaire pouvant déboucher sur son exclusion définitive.
Dans un communiqué officiel, la Direction exécutive nationale (DEN) de l’UPR a annoncé avoir pris acte de la condamnation prononcée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). En plus de la peine de prison, l’ex-ministre a été contraint de payer une lourde amende. Face à cette situation, le parti a jugé nécessaire de s’éloigner d’Oswald Homeky pour préserver son intégrité et se conformer à ses statuts.
La Haute Direction Politique (HDP) de l’UPR a approuvé l’ouverture de cette procédure, justifiée par des manquements graves, notamment la violation des règles internes et des actions perçues comme incompatibles avec les valeurs du parti.
Dans l’attente des conclusions de la procédure, Oswald Homeky a été suspendu de toutes ses fonctions au sein du parti. Cette suspension immédiate reflète la volonté de l’UPR de prendre ses distances face aux retombées judiciaires de l’affaire. À ce stade, son éviction définitive semble inévitable, tant pour des raisons juridiques que politiques.
