« Je veux sortir, aller au marché, jouer à la pétanque… tout cela me manque », a déclaré le président Patrice Talon dans une interview accordée à Jeune Afrique.
En effet, le chef de l’Etat béninois aspire à être un simple citoyen, un « consommateur des progrès » réalisés sous sa gouvernance.
Cette déclaration, rare sur le continent, contraste avec les pratiques souvent observées chez d’autres dirigeants qui continuent d’exercer une influence, parfois lourde, sur leurs successeurs.
Pour Patrice Talon, l’alternance démocratique est une nécessité absolue. « Je serai politiquement inexistant », a-t-il affirmé avec fermeté. L’homme ne veut donc pas jouer un rôle de « conseiller de l’ombre » ou chercher à contrôler l’avenir du pays.
Par cette posture, le président béninois souhaite non seulement montrer l’exemple, mais aussi renforcer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques de son pays.
En privilégiant une transition pacifique et en refusant toute ingérence dans les affaires de son successeur, Patrice Talon entend consolider son héritage politique.
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