Le ministre conseiller Rachidi Gbadamassi,, ancien député à l’Assemblée nationale du Bénin, a répondu énergiquement a Maître Adrien Houngbédji. Ce dernier avait lors d’une cérémonie de présentation de vœux, exprimé son inquiétude face à la situation politique actuelle du pays.
Il a notamment dénoncé des atteintes à l’État de droit et aux libertés publiques, évoquant l’existence de prisonniers et d’exilés politiques.
Dans son discours, Houngbédji a aussi critiqué la politique d’exclusion du régime dit de la rupture, qu’il juge responsable des tensions récentes, notamment les condamnations de figures influentes proches du pouvoir. Selon lui, ces dérives sont une menace pour l’autorité de l’État et pour la stabilité démocratique.
« Dieu pardonne Adrien Houngbédji, car il ne sait pas ce qu’il fait », a déclaré Rachidi Gbadamassi, accusant Houngbédji de calculs politiques et d’incohérence. Il a rappelé que ce dernier avait soutenu les réformes de Patrice Talon en 2018, avant de se retourner contre elles.
Gbadamassi a également pointé une contradiction majeure. Pour lui, Houngbédji aurait participé à l’adoption du Code du numérique, aujourd’hui critiqué comme liberticide. Il l’a qualifié de figure politique du « passé honteux », affirmant qu’il agit uniquement pour défendre ses intérêts personnels.
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