La journaliste Angela Kpeidja, militante féministe reconnue, fait face à des accusations de harcèlement par le biais d’un moyen électronique dans le cadre du dossier « Psychopathe gâté ». Le ministère public a requis ce lundi 30 juin une peine de 6 mois de prison avec sursis, accompagnée d’une amende de 2 millions de francs CFA.
Absente à la barre, Angela Kpeidja est accusée par Stevy Wallace, qui réclame 80 millions de francs CFA de dommages et intérêts, un montant jugé « exorbitant » par le ministère public, qui l’a ramené à 20 millions. L’absence de la journaliste a été interprétée par les avocats de la défense comme une marque de défiance envers la Cour.
Stevy Wallace, présent lors de l’audience, a demandé à ce que la Cour prenne une décision exemplaire afin que le statut de défenseure des droits de la femme de l’accusée n’interfère pas dans le jugement.
Les faits remontent à 2024, lorsque Kpeidja avait publié sur Facebook un message dénonçant des faits présumés de harcèlement sexuel, décrivant un « prédateur sexuel ». Bien qu’elle n’ait mentionné aucun nom, les avocats de Stevy Wallace affirment que les indices présents dans la publication permettent de l’identifier, ce qu’il conteste fermement.
De son côté, Angela Kpeidja maintient sa défense, et affirme qu’elle n’a jamais évoqué le nom du plaignant dans ses écrits. Le dossier a été renvoyé au 6 octobre prochain, date à laquelle le juge devrait rendre son verdict.
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