Les députés ont voté ce jeudi 4 décembre la loi des finances pour la gestion 2026. Le budget général de l’État atteint 3 783 milliards 980,4 millions de francs CFA, en hausse de 6,6 % par rapport à 2025. L’enveloppe se situe légèrement au-dessus des prévisions initiales, en raison de priorités économiques et sociales renforcées.
La plénière a réuni l’ensemble des groupes parlementaires au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Les élus présents et représentés ont approuvé le texte à l’unanimité. Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des Finances, ainsi que trois autres membres du gouvernement, ont pris part à la séance. Cette loi des finances assure la transition entre le gouvernement actuel et celui issu de la prochaine élection présidentielle.
Le gouvernement décrit ce budget comme un instrument destiné à consolider la dynamique économique et sociale en cours. Les secteurs prioritaires bénéficient de ressources supplémentaires, notamment la santé, l’éducation, l’énergie, les infrastructures et la protection sociale. Les dépenses à caractère social occupent plus de 42 % du total en raison de programmes destinés à renforcer les filets sociaux et l’accès aux services publics essentiels.
Le cadre macroéconomique prévoit une croissance de 7,5 % en 2026, avec une inflation contenue autour de 2 %. Le budget n’inclut aucune création de nouveaux impôts. Les autorités misent plutôt sur l’élargissement de l’assiette fiscale, la digitalisation des procédures administratives et une intensification des efforts de lutte contre la fraude.
Le gouvernement affirme que ce budget doit soutenir la transformation structurelle du pays et garantir la continuité des grands chantiers. L’exécution de la loi des finances repose sur une mobilisation accrue des ressources internes et une gestion rigoureuse des dépenses publiques.