Au Bénin, les grands axes du projet de loi de finances gestion 2026 ont été présentés jeudi 20 novembre 2025 à la Commission budgétaire par le directeur de cabinet, Hermann Orou Takou.
Le budget 2026 s’élève à 3 783,984 milliards de FCFA contre 3 551,005 milliards de FCFA en 2025, soit une hausse de 6,6 % (232,979 milliards de FCFA). Il inclut le budget de l’État et les opérations de trésorerie. Le déficit budgétaire prévisionnel est estimé à 2,7 % du PIB contre 2,9 % attendu à fin décembre 2025.
Actions phares pour 2026
Le projet de loi de finances prévoit plusieurs actions majeures, parmi lesquelles : la distribution de manuels et cahiers d’activités aux élèves, la construction d’infrastructures scolaires, la prise en charge des enfants déscolarisés et non scolarisés, la gratuité des frais d’écolage pour la maternelle et le primaire et pour les filles des séries scientifiques dans les lycées, et la consolidation du Programme national d’alimentation scolaire avec deux repas chauds par jour pour les enfants.
Le budget prévoit également la construction et la réhabilitation de lycées techniques agricoles et d’écoles des métiers, l’équipement et la spécialisation de lycées techniques professionnels, la mise en place de centres d’excellence et le développement d’universités thématiques, ainsi que la poursuite du projet Sèmè City et du Centre hospitalier international de Calavi et des hôpitaux de zone.
La création d’un centre hybride de formation en soins ophtalmologiques de haut niveau et celle du Centre national hospitalier et universitaire de psychiatrie à Allada figurent également parmi les priorités. Le programme de santé inclut la densification de la vaccination, la lutte contre le paludisme, la santé maternelle, la création de pôles d’excellence hospitaliers, la promotion de la santé communautaire et la prise en compte des besoins des personnes vivant avec un handicap.
Autres priorités
Parmi les autres mesures, figurent la mise en œuvre du Programme de supplémentation nutritionnelle « 1000 jours », le soutien aux ménages via les programmes ARCH et GBESSOKE, le développement des filières agricoles et l’accès à des machines et intrants subventionnés, la promotion de l’élevage sédentaire, l’autonomisation énergétique, l’assainissement pluvial et la modernisation de la gestion des déchets, l’aménagement et l’entretien des routes et pistes rurales, ainsi que la protection de la zone côtière.
Le projet de loi de finances gestion 2026 sera examiné et voté lors d’une séance plénière.