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En Afrique, le port de Cotonou se hisse dans le top 5 des hubs logistiques

Afrique, port de Cotonou hubs logistiques

Dans un rapport récent, la Banque mondiale souligne l’importance de cinq ports africains pour assurer la sécurité alimentaire du continent. Ces infrastructures portuaires sont importantes pour l’importation, le transit et la distribution des denrées alimentaires, en particulier les céréales, vers les nations côtières et les pays sans accès direct à la mer.

Découvrez ci-dessous la liste des 5 ports

Port-Soudan (Soudan)

En tête de ce classement, Port-Soudan gère près de 11,9 milliards de kilocalories de produits alimentaires chaque année. Ce port est doté de plus de 500.000 tonnes de capacités de stockage et dispose d’installations d’ensachage modernes. Sa position stratégique le rend crucial pour l’approvisionnement du Soudan, mais aussi du Tchad, du Soudan du Sud et de la Centrafrique, via les corridors terrestres du Darfour.

Mombasa (Kenya)

Avec un volume alimentaire annuel estimé à 11,7 milliards de Kcal, Mombasa est un pilier de l’Afrique de l’Est. Ses silos peuvent contenir jusqu’à 245.000 tonnes de céréales, et le port assure le transit de produits comme le riz, le thé et l’huile de palme. Il dessert plusieurs pays de la région dont l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la RDC et le Soudan du Sud.

Cotonou (Bénin)

Le port de Cotonou traite environ 10,5 milliards de Kcal d’aliments par an et possède une capacité de manutention céréalière de 2 millions de tonnes. Il constitue une voie d’accès majeure pour le Bénin et les pays enclavés comme le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Il traite notamment le riz, le poisson congelé et la volaille, tout en facilitant l’exportation de produits agricoles béninois.

Djibouti (Djibouti)

Point névralgique de la mer Rouge, Djibouti traite jusqu’à 8.500 tonnes de céréales en vrac par jour. Il est indispensable à l’Éthiopie, qui y effectue 70 % de son commerce extérieur. Doté de silos de 69.000 tonnes, il permet d’importer riz, sucre et lait en poudre, tout en soutenant les exportations agricoles vers le Moyen-Orient.

Abidjan (Côte d’Ivoire)

Avec 9,2 milliards de Kcal alimentaires échangés chaque année, Abidjan est un point d’ancrage pour l’Ouest africain. Son terminal céréalier peut traiter 300.000 tonnes par an, et ses infrastructures logistiques assurent la liaison avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il exporte aussi des produits phares comme le cacao, la banane et la mangue.

Ces ports ne sont pas de simples plateformes commerciales. Ils structurent l’ensemble des chaînes d’approvisionnement alimentaire sur le continent. La Banque mondiale souligne leur rôle dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, notamment dans un contexte marqué par des crises climatiques, géopolitiques et économiques.

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