La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a prononcé, jeudi 22 décembre 2025, la relaxe de Hosée Houngnibo, coordonnateur des réseaux Olivier Boko, dans une affaire de dénonciation calomnieuse dont il était poursuivi. Cette décision intervient après l’examen attentif des pièces du dossier et des arguments avancés par la défense et l’accusation.
Hosée Houngnibo comparaissait devant la juridiction spécialisée pour répondre de faits liés à une dénonciation calomnieuse portant sur ses conditions de détention dans une autre procédure judiciaire. Selon le Code pénal béninois, la dénonciation calomnieuse consiste à imputer intentionnellement à autrui des faits susceptibles d’entraîner des sanctions judiciaires ou sociales, alors que l’auteur sait que ces faits sont inexacts.
Dans son jugement, la chambre criminelle de la CRIET a estimé que les éléments à charge présentés par l’accusation ne permettaient pas d’établir de manière certaine la culpabilité de l’accusé. La Cour a souligné que les preuves recueillies ne satisfaisaient pas le degré de certitude requis pour prononcer une condamnation dans ce type d’infraction.
En conséquence, Hosée Houngnibo a été relaxé au bénéfice du doute. La Cour a insisté sur le fait que, bien que des allégations aient été formulées à son encontre, elles n’ont pas été démontrées de façon probante, rendant impossible toute sanction judiciaire à son encontre.
Cette relaxe s’inscrit dans un contexte de vigilance accrue de la justice béninoise face aux infractions de dénonciation calomnieuse, en particulier lorsque de telles accusations portent atteinte à la réputation et à la situation judiciaire d’un individu.