À compter du 5 janvier 2026, les usagers du poste de péage de Colli, situé dans l’arrondissement de Toffo à l’entrée de Houègbo, devront s’acquitter d’un droit de passage fixé à 1 000 F CFA pour les véhicules légers. Cette mesure s’inscrit dans la volonté des autorités de renforcer l’efficacité du système de péage et d’améliorer la gestion des infrastructures routières sur cet axe stratégique.
Le poste de péage de Kétou, sur l’axe Porto-Novo-Kétou, reste encore en construction et sera mis en service ultérieurement. Les autorités précisent que les frais de péage sont établis pour permettre un entretien régulier des routes et garantir la durabilité des infrastructures, tout en offrant des services de qualité aux conducteurs.
Pour les véhicules empruntant l’axe Cotonou-Malanville via Bohicon, les frais seront de 1 000 F CFA à Colli, 1 000 F CFA à Diho et 1 000 F CFA à Sirarou, soit un total de 3 000 F CFA pour l’ensemble du trajet. Sur le corridor Cotonou-Porto-Novo-Kétou, une fois le poste de Kétou opérationnel, les frais s’élèveront à 300 F CFA à Ekpè, 1 000 F CFA à Kétou, 1 000 F CFA à Diho et 1 000 F CFA à Sirarou, totalisant 3 300 F CFA. En attendant, les conducteurs ne paieront que les postes déjà ouverts.
Cette révision tarifaire pourrait avoir un impact direct sur le coût du transport. Les taxis, véhicules de transport en commun et autres opérateurs devront prendre en compte ces nouveaux frais, ce qui pourrait entraîner une augmentation des prix pour les passagers. Les usagers sont donc invités à anticiper ces changements dès le début de l’année pour éviter toute surprise lors de leurs déplacements.
Les autorités insistent sur la nécessité de ces mesures, considérant qu’elles contribuent à un entretien optimal des routes et à la pérennité des infrastructures sur les principaux axes routiers du pays. Elles rappellent également que ces initiatives s’inscrivent dans un cadre de modernisation et d’amélioration continue du réseau routier national, au bénéfice de tous les usagers.
Avec la mise en service progressive des postes de péage, le Bénin entend garantir un suivi efficace des recettes, tout en renforçant la sécurité et la qualité des déplacements sur ses principales artères.
