Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, est intervenu sur la polémique entourant le passage du mandat présidentiel de cinq à sept ans. Invitée sur TéléSud, sa déclaration vise à dissiper les rumeurs selon lesquelles la réforme bénéficierait directement au président Patrice Talon.
Selon M. Houngbédji, la Constitution révisée le 15 novembre 2025 s’appliquera uniquement pour l’avenir et n’impacte pas le mandat en cours, qui prendra fin en mai 2026. Il dénonce des « intoxications » diffusées par certains acteurs cherchant à manipuler l’opinion publique.
Concernant la logique du septennat, le porte-parole explique que sept ans offrent un délai suffisant pour mener à bien des projets de l’État, consolider les politiques publiques et renforcer la stabilité nécessaire dans les pays en développement. L’objectif est de permettre une action étatique plus efficace et mieux orientée vers le bien-être des populations.
La révision constitutionnelle de novembre 2025 introduit également la création d’un Sénat, tout en maintenant la limitation à deux mandats pour le président. La réforme doit encore être validée par la Cour constitutionnelle et promulguée par le chef de l’État avant publication au Journal officiel.