Une alerte sérieuse plane sur le processus électoral de 2026. Dans une déclaration conjointe rendue publique le 7 novembre, le ministère de la Justice et celui des Finances dénoncent des pratiques frauduleuses dans la délivrance des casiers judiciaires et quitus fiscaux, documents exigés pour le dépôt des candidatures.
Des individus procéderaient à des demandes administratives au nom d’autrui sans autorisation, parfois en produisant de fausses procurations. D’autres iraient jusqu’à solliciter plusieurs duplicata pour détourner les documents officiels.
Le directeur du Centre national du casier judiciaire, Jesukon Antoine Abévi, précise que les services compétents ont reçu de nombreuses plaintes de citoyens ayant reçu des messages administratifs pour des démarches qu’ils n’avaient pas engagées.
Les deux ministères rappellent que ces pièces sont strictement personnelles et ne peuvent être retirées que par leur titulaire ou par un représentant dûment mandaté. Toute infraction à ces règles constitue une fraude passible de sanctions pénales.
Les autorités invitent enfin les électeurs, candidats et formations politiques à se conformer à la loi et à éviter toute manipulation du système administratif à des fins électorales.