Dans le cadre du débat sur les allocations et mesures d’accompagnement des enseignants (AME), Mariam Chabi Talata, Vice-présidente de la République du Bénin, a réaffirmé avec fermeté la ligne du gouvernement.
« On ne va pas céder aux pressions qui ne tiennent pas compte des impératifs liés à l’obligation de résultats dans l’enseignement pour prendre des décisions. Moi je trouve que c’est une sorte de chantage », a-t-elle déclaré.
La Vice-présidente a rappelé le poids de la responsabilité gouvernementale. « Vous êtes 30.000, et que derrière vous il y a 3 millions, mais derrière tous les Béninois il y a 14 millions, parmi eux il faut assurer l’éducation de qualité à plus de 7 millions, 8 millions de Béninois », a-t-elle expliqué. Selon elle, la priorité reste la qualité de l’enseignement pour l’ensemble des élèves, et non seulement pour un groupe d’enseignants.
Pour la Vice-présidente, les décisions politiques doivent être guidées par l’intérêt général et la nécessité d’atteindre des résultats tangibles dans les écoles, plutôt que par des pressions ponctuelles. Son intervention réaffirme la volonté de l’exécutif de poursuivre ses réformes éducatives dans un cadre structuré et responsable.
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