Les Démocrates se préparent déjà pour la bataille présidentielle de 2026, sous la houlette de leur président Boni Yayi. L’ancien chef d’État aurait discrètement désigné un candidat du nord pour porter les couleurs du parti, même si l’information n’a pas encore été officialisée.
Mais au sein de la formation, l’enjeu ne se limite pas à la tête de liste. La vice-présidence suscite convoitises et tensions. Afin d’éviter les déchirures internes, Boni Yayi aurait promis cette fonction à plusieurs personnalités, parmi lesquelles l’ex-maire de Ouidah Célestine Zannou, le juriste Renaud Agbodjo, l’homme politique Guy Mitopkè et le juriste Nourou Deen Saka Saley (NDSS).
Une stratégie risquée qui pourrait alimenter frustrations et rivalités si le choix final tarde à être clarifié.
Cette situation réflète l’équilibre fragile que doit maintenir Boni Yayi, partagé entre son autorité de fondateur et les ambitions personnelles de ses proches collaborateurs. Dans les prochains mois, l’ancien président devra transformer ses promesses en arbitrages clairs, au risque de fragiliser la cohésion des Démocrates à l’approche d’un scrutin décisif.
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