Les députés béninois ont participé, ce mardi 15 juillet 2025, à un atelier sur l’état de la lutte contre le VIH/SIDA. Organisé par l’Institut Parlementaire du Bénin (IPaB) en collaboration avec l’ONUSIDA, cet échange a pour but de renforcer la compréhension des parlementaires sur les défis persistants liés à l’infection et à raviver leur engagement politique pour l’élimination du virus d’ici 2030.
C’est le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, Basile Ahossi, qui a procédé à l’ouverture officielle de la session au nom du président Louis Vlavonou. Dans son allocution, il a salué les avancées enregistrées grâce aux différents Programmes d’Actions du Gouvernement (PAG), qui ont permis de renforcer les politiques sociales et sanitaires en faveur des populations vulnérables.
L’atelier a été ponctué par deux communications clés. La première a présenté les données épidémiologiques actuelles sur le VIH au Bénin, tandis que la seconde a porté sur l’architecture de la riposte nationale. À ce jour, les efforts du gouvernement et des partenaires techniques ont permis une baisse significative de la prévalence, mais des zones d’ombre subsistent : stigmatisation, rupture de traitements, et vulnérabilité des groupes à risques.
Selon les chiffres exposés, plusieurs départements affichent encore des taux préoccupants, notamment dans les zones urbaines et frontalières. L’engagement des élus est donc crucial pour faire évoluer le cadre législatif, soutenir le financement de la santé communautaire, et veiller à l’application effective des droits humains, notamment en matière d’accès équitable aux soins.
Les représentants de l’ONUSIDA ont insisté sur le rôle déterminant des parlementaires dans la mobilisation politique et sociale autour des objectifs de l’Agenda 2030. Pour espérer éliminer le VIH comme menace de santé publique, une volonté politique affirmée reste indispensable.
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