Dans une lettre adressée au ministère de l’Intérieur le 2 juin 2025, Adrien Houngbédji, ancien président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), conteste l’usage jugé illégal des attributs de son ancien parti, absorbé dans l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R).
L’homme dénonce l’accord de fusion signé en août 2022, qui a intégré le PRD à l’Union Progressiste. Il propose à la place, d’explorer de nouvelles formes de collaboration entre les deux entités. « Je suis disposé à rechercher avec le président Djogbénou toute autre forme de collaboration qui serait conforme à la loi, reconnaîtrait l’existence du PRD et garantirait ses intérêts », a-t-il déclaré.
Mais cette position de Houngbédji divise. Gratien Ahouanmenou, Secrétaire Général Adjoint du PRD, a confirmé sur Bip Radio que des consultations étaient en cours auprès des membres du parti pour évaluer les prochaines étapes. Cette dynamique pourrait perturber l’Union Progressiste, qui risque de perdre une alliance à l’approche des élections générales de 2026.
Alors que le Bénin se prépare pour un scrutin majeur (élections générales), la sortie d’Adrien Houngbédji pourrait changer la donne sur l’échiquier politique. Le PRD pourrait faire un retour en tant qu’acteur autonome ou conclure un nouvel accord, mieux adapté aux ambitions et réalités actuelles.
La réaction des instances de l’Union Progressiste et des autres acteurs politiques sera déterminante dans les mois à venir. L’avenir de cette alliance influencera certainement les équilibres électoraux à l’horizon 2026.
Laisser un commentaire