Le processus de légalisation du parti politique « Le Libéral » (LLB) a pris une tournure explosive. Deux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur ont été suspendus pour avoir monnayé leur influence dans le traitement du dossier du parti.
Le récépissé provisoire obtenu le 25 avril 2025 par le LLB aurait été entaché d’irrégularités. Selon le ministre de l’Intérieur, un agent aurait exigé une somme d’argent du mandataire du parti pour accélérer les démarches administratives. Un collègue aurait également été impliqué, formant un réseau de corruption interne.
La Brigade économique et financière a immédiatement été saisie. En parallèle, les agents ont été suspendus, et le mandataire soupçonné de complicité fait également l’objet d’une enquête.
Cette affaire éclaire crûment les zones d’ombre qui persistent encore dans certaines administration. Elle rappelle que la lutte contre la corruption ne peut se contenter de lois ambitieuses. Elle exige une vigilance constante et une réforme profonde des pratiques pour garantir une véritable intégrité démocratique.
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